La réforme 2018 relative à l’apprentissage, l’assurance chômage et la formation professionnelle vise essentiellement à éluder le risque de chômage. Attendue par l’ensemble des salariés précaires, mais aussi des acteurs économiques et sociaux, elle révèle un ensemble de mesures socialement justes. En plus d’être consensuelles, celles-ci invitent à renforcer l’employabilité des salariés, en emploi ou en devenir, tout comme la sécurisation de leurs parcours professionnels. Si, conjoncturellement, les avancées sont indéniables, structurellement elles ne semblent pourtant pas en mesure de lutter efficacement contre certaines inégalités.